Comment souscrire un prêt immobilier avec de la polyarthrite rhumatoïde ?

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Sommaire

La polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune touchant les articulations, peut représenter un défi supplémentaire lorsqu’il s’agit de souscrire un prêt immobilier. Cette pathologie, qui provoque des douleurs articulaires chroniques et des inflammations, est souvent considérée comme un risque aggravé par les assureurs. Découvrez les démarches nécessaires à la souscription d’une assurance de prêt immobilier dans ce contexte.

Qu'est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?

Tout d'abord, il est important de faire le point sur ce qu'est cette pathologie et les traitements de la polyarthrite disponibles sur le marché.

Définition de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune chronique qui affecte principalement les articulations. Elle se manifeste par une inflammation de la membrane synoviale, entraînant des douleurs articulaires et, à terme, une destruction des articulations.

Cette pathologie est souvent accompagnée de la présence d’auto-anticorps, tels que le facteur rhumatoïde ou les anticorps anti-CCP, qui attaquent les tissus sains du corps. En France, environ 200 000 personnes sont touchées par cette maladie, qui se manifeste généralement à l’âge adulte.

Douleurs articulaires, mal de genou, fatigue : quels sont les symptômes ?

Les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde incluent des douleurs articulaires chroniques, une raideur matinale prolongée, et une fatigue intense. Les articulations les plus fréquemment touchées sont celles des mains, des poignets, des genoux et des épaules. La colonne vertébrale peut aussi être touchée.

Ces douleurs sont souvent accompagnées d’une inflammation chronique qui peut entraîner des érosions du cartilage et des atteintes articulaires sévères si la maladie n’est pas prise en charge rapidement. Un diagnostic précoce est donc essentiel pour limiter l’évolution de la maladie et préserver la qualité de vie.

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Emprunter avec la polyarthrite rhumatoïde : comment ça marche ?

Mais alors, compte tenu des incidences de cette maladie sur le quotidien des malades, quelles sont les conséquences sur les projets immobiliers ?

Est-il plus difficile de trouver une assurance de prêt ?

Souscrire une assurance de prêt immobilier en cas de polyarthrite rhumatoïde peut s’avérer plus complexe. Les assureurs considèrent cette pathologie comme un risque aggravé pouvant donner lieu à un invalidité. Cela qui peut entraîner des surprimes ou des exclusions de garanties. Dans certains cas, le dossier peut même être refusé.

Pour maximiser vos chances, il est recommandé de solliciter plusieurs assureurs et de comparer les offres. La délégation d’assurance, qui permet de souscrire un contrat auprès d’un organisme autre que la banque prêteuse, peut être une solution avantageuse pour trouver une couverture adaptée.

Peut-on profiter de la convention AERAS quand on souffre de polyarthrite rhumatoïde ?

La convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) est un dispositif qui facilite l’accès à l’assurance pour les personnes atteintes de maladies chroniques, comme la polyarthrite rhumatoïde. Elle permet d’ obtenir une couverture malgré un risque aggravé , sous certaines conditions. Par exemple, le montant du prêt ne doit pas excéder 320 000 €, et l’âge de l’assuré au terme du prêt doit être inférieur à 71 ans. Ce dispositif peut être une aide précieuse pour les emprunteurs concernés.

Ce qu'a changé la loi Lemoine pour les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine en septembre 2022, les emprunteurs peuvent changer leur assurance de prêt immobilier à tout moment pour bénéficier d’une meilleure offre. Cette loi a également supprimé le questionnaire de santé pour les prêts de moins de 200 000 € si l’emprunteur a moins de 60 ans au terme du crédit. Ces évolutions législatives simplifient l’accès à l’assurance pour les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et leur permettent de réduire les coûts liés à leur couverture.

Les questions fréquentes sur la polyarthrite rhumatoïde

Voici les réponses aux questions les plus courantes sur cette pathologie.

Qu'est-ce qui déclenche une polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune complexe dont les causes exactes restent encore floues. Cependant, plusieurs facteurs sont identifiés comme déclencheurs potentiels. Les gènes de prédisposition jouent un rôle important, notamment dans la transmission d’anomalies au sein du système immunitaire.

Ces anomalies entraînent la production d’auto-anticorps, tels que le facteur rhumatoïde et les anticorps anti-CCP, qui attaquent les tissus sains, notamment la membrane synoviale des articulations. Par ailleurs, des facteurs environnementaux comme l’exposition à la pollution ou le tabagisme sont également associés à l’apparition de la maladie.

Ces éléments déclenchent une inflammation chronique, entraînant des atteintes articulaires et, à terme, la destruction des articulations. Une étude des facteurs génétiques et environnementaux est essentielle pour mieux comprendre cette pathologie.

La polyarthrite rhumatoïde peut-elle s'aggraver avec l'âge ?

L’évolution de la polyarthrite rhumatoïde peut s’aggraver avec le temps si elle n’est pas correctement prise en charge. Les inflammations répétées provoquent des érosions du cartilage, des dommages aux tendons musculaires et aux extrémités osseuses, ainsi qu’une perte progressive de mobilité. La vitesse de sédimentation du cartilage est une véritable problématique pour les malades.

Les symptômes de la polyarthrite, comme les douleurs articulaires des membres et la raideur, deviennent plus intenses et fréquents. De plus, cette maladie peut entraîner des complications graves, notamment des maladies cardiovasculaires ou des accidents vasculaires cérébraux.

Heureusement, les traitements de la polyarthrite, comme le méthotrexate en perfusion intraveineuse ou les corticoïdes synthétiques, permettent de ralentir la progression de la maladie. Un diagnostic précoce et un suivi médical régulier sont essentiels pour limiter les atteintes articulaires et préserver une articulation saine.

Peut-on mourir d'une polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde n’est pas directement mortelle, mais ses complications peuvent mettre la vie en danger. L’inflammation chronique peut affecter les vaisseaux sanguins, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux. Les traitements immunosuppresseurs, bien qu’efficaces, peuvent également affaiblir le système immunitaire, rendant les patients plus vulnérables aux infections graves.

Par ailleurs, des maladies associées, comme la maladie de Crohn, peuvent aggraver l’état général du patient. Une prise en charge adaptée, incluant des médicaments dès le diagnostic, des biothérapies et une surveillance régulière, permet de réduire ces risques. Avec les avancées médicales actuelles, les patients peuvent vivre de nombreuses années avec une bonne qualité de vie.

Combien de temps peut-on vivre avec une polyarthrite ?

Avec les traitements modernes, les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde peuvent espérer une espérance de vie proche de la normale. Cependant, cela dépend de plusieurs facteurs, comme la rapidité du diagnostic de polyarthrite rhumatoïde, la réponse aux médicaments pour la polyarthrite, et la gestion des effets secondaires.

Les traitements, tels que le méthotrexate en perfusion et les corticoïdes à faibles doses, permettent de ralentir l’évolution de la maladie et de limiter les atteintes articulaires. Une prise en charge globale, incluant une alimentation équilibrée (comme le régime méditerranéen) et une activité physique adaptée, est également essentielle.

Avec un suivi médical rigoureux, les patients peuvent maintenir une bonne qualité de vie pendant plusieurs décennies. Il faut aussi prendre en compte les différentes contre-indications des médecin et avoir un mode de vie sain.

Qu'est-ce que l'arthrite ?

L’arthrite est un terme général désignant une inflammation articulaire pouvant toucher une ou plusieurs articulations. Elle se caractérise par des douleurs chroniques, des gonflements, et une raideur, notamment au niveau des poignets ou des genoux. Il existe plusieurs types d’arthrites, comme les arthrites réactionnelles, l’arthrite juvénile idiopathique, ou encore l’arthrite de A, chacune ayant des causes et des traitements spécifiques.

Contrairement à l’arthrose, qui est une maladie dégénérative, l’arthrite est souvent liée à des rhumatismes inflammatoires chroniques ou à des infections. Un diagnostic précoce est crucial pour éviter la destruction des articulations et préserver les articulations saines. Les traitements incluent des antalgiques classiques, des anti-inflammatoires, et parfois des immunosuppresseurs.

Comment soigner l'arthrite ?

Le traitement de l’arthrite dépend de sa cause et de sa gravité. Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, les objectifs sont de réduire l’inflammation de la membrane synoviale, de soulager les douleurs articulaires, et de prévenir les atteintes articulaires. Les médicaments pour la polyarthrite, comme le méthotrexate en perfusion intraveineuse, sont souvent prescrits dès le diagnostic précoce.

Les corticoïdes synthétiques peuvent être utilisés pour contrôler les poussées inflammatoires, tandis que des biothérapies ciblées agissent sur les lymphocytes B pour moduler le système immunitaire. Une rééducation physique, encadrée par un kinésithérapeute, est également essentielle pour maintenir la mobilité et renforcer les muscles autour des articulations touchées.

Qu'est-ce que la polyarthralgie ?

La polyarthralgie désigne des douleurs touchant plusieurs articulations, sans qu’une inflammation articulaire visible ne soit nécessairement présente. Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, la polyarthralgie n’entraîne pas de destruction des articulations, mais elle peut être un symptôme précurseur de maladies comme les rhumatismes inflammatoires chroniques ou la spondylarthrite ankylosante.

Les douleurs chroniques sont souvent diffuses et varient en intensité, rendant parfois le diagnostic difficile. Une évaluation médicale approfondie, incluant des analyses de sang pour détecter la présence de ces anticorps, est essentielle pour identifier la cause sous-jacente et mettre en place un traitement adapté.

Quelles peuvent être les autres causes d'une inflammation articulaire ?

Outre la polyarthrite rhumatoïde, d’autres causes d’inflammation articulaire incluent les infections, comme l’arthrite septique, les traumatismes, et les maladies métaboliques telles que la goutte. Les rhumatismes inflammatoires chroniques, comme la spondylarthrite ankylosante, sont également des causes fréquentes.

Par ailleurs, des maladies auto-immunes, comme le lupus ou la maladie de Crohn, peuvent provoquer une inflammation chronique des articulations. Un diagnostic précoce, basé sur des analyses de sang des patients et des radiographies des mains, est crucial pour déterminer la cause et adapter le traitement. Les options thérapeutiques incluent des antalgiques de base, des anti-inflammatoires, et parfois des immunosuppresseurs.

Comment prévenir la polyarthrite rhumatoïde ?

Bien qu’il ne soit pas possible de garantir une prévention totale de la polyarthrite rhumatoïde en raison de son origine multifactorielle, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer cette maladie. Ces actions ciblent des facteurs environnementaux et biologiques susceptibles d’influencer l’apparition de la pathologie.

Prendre en compte le patrimoine génétique

Le patrimoine génétique joue un rôle important dans la prédisposition à la polyarthrite rhumatoïde. Certaines personnes possèdent des gènes qui augmentent leur sensibilité à cette maladie auto-immune. Bien que l’on ne puisse pas modifier son patrimoine génétique, il est essentiel pour les individus ayant des antécédents familiaux de polyarthrite de surveiller leur santé articulaire et de consulter un professionnel en cas de symptômes suspects. Un suivi médical régulier peut permettre un diagnostic précoce, limitant ainsi les atteintes articulaires et l’inflammation chronique.

Adopter une alimentation riche en acides gras

La consommation d’acides gras oméga-3, que l’on trouve dans des aliments tels que les poissons gras (saumon, maquereau) ou les noix, peut jouer un rôle protecteur contre les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde. Ces acides gras ont des propriétés anti-inflammatoires qui aident à réduire l’inflammation articulaire et à préserver des articulations saines.

En revanche, une consommation excessive d’acides gras saturés, présents dans les aliments transformés, peut favoriser l’inflammation chronique. Adopter une alimentation équilibrée, inspirée du régime méditerranéen, est donc une stratégie bénéfique pour réduire les risques.

Préserver la santé du tube digestif

Le tube digestif joue un rôle clé dans le bon fonctionnement du système immunitaire. Un déséquilibre du microbiote intestinal, souvent causé par une alimentation déséquilibrée ou la prise prolongée de certains médicaments, peut favoriser l’apparition de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde.

Maintenir une flore intestinale équilibrée grâce à une alimentation riche en fibres, en probiotiques (présents dans les yaourts ou les aliments fermentés) et en prébiotiques peut aider à réduire le risque. De plus, limiter les facteurs irritants pour le tube digestif, tels que l’alcool ou les aliments ultra-transformés, est crucial pour prévenir l’inflammation de la membrane synoviale et d’autres complications.

Emprunter avec de le polyarthrite rhumatoïde

  • La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune chronique touchant les articulations.
  • Souscrire une assurance de prêt avec cette pathologie peut être complexe, mais des dispositifs comme la convention AERAS ou la loi Lemoine facilitent les démarches.
  • Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée permettent de limiter l’évolution de la maladie et ses impacts sur la vie quotidienne.
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