Serge Werlé analyse le marché et ses opportunités d’investissement
Serge Werlé, responsable de l’ingénierie financière de BNP Paribas Cardif France, décrypte la situation du marché et les solutions mises en place par Cardif pour s’adapter au contexte économique actuel.
Ce podcast est également disponible sur :
Face à un contexte économique de taux d'intérêts négatifs, voué à durer au moins jusqu'au 1er semestre 2020, Serge Werlé nous rappelle les différentes mesures prises par la BCE (Banque Centrale Européenne) pour stabiliser les prix et maîtriser l'inflation, à la suite de la crise économique en 2008.
Cette situation du marché a engendré des répercussions sur les investisseurs, qu'il s'agisse de professionnels ou de particuliers. Comme les autres acteurs du marché, Cardif a dû s'adapter et proposer des solutions sécurisées, en parallèle de son fonds en euros, pour offrir un maximum de possibilités à nos partenaires et à nos clients. Serge Werlé revient sur notre offre très diversifiée en Unités de Compte, accessible dans nos contrats Cardif : des fonds UC en architecture ouverte, des fonds de private equity bientôt élargis aux investisseurs particuliers, une gamme de fonds en immobilier qui s'étoffe...
L'intégralité du podcast de Serge Werlé est retranscrit ci-dessous :
[00:00:06] Gilbert Roux : Cette rentrée 2019 a vu contre toute attente, la collecte des livrets d'épargne tel que le livret A s'envoler. Cette tendance est due aux besoins des épargnants d'être rassurés, de maintenir un certain niveau de rémunération à leur épargne aussi faible soit-il d'ailleurs. C'est d'autant plus important que nous sommes actuellement dans une période de taux négatifs.
La question qu'on peut se poser, c'est comment réagir différemment dans une telle situation ? Est-ce qu'il y a des opportunités d'investissements différentes et est-ce que les unités de compte peuvent toujours avoir la cote auprès des investisseurs ? C'est à toutes ces questions que nous allons répondre aujourd'hui dans L'Info en Plus et pour cela, nous avons demandé à Serge Werlé, il est responsable de l'ingénierie financière BNP Paribas Cardif France, de venir nous apporter son analyse et de décrypter pour nous, la tendance actuelle et bien entendu, ses conséquences. Bonjour Serge Werlé et bienvenue au micro de l'Info en Plus.
[00:01:00] Serge Werlé : Bonjour.
[00:01:01] Gilbert Roux : Serge tout d'abord il faut parler contexte et contexte économique évidemment et évidemment, nous attendons de vous que vous nous expliquiez pourquoi les taux sont bas aujourd'hui ?
[00:01:10] Serge Werlé : La première chose déjà à considérer lorsqu'on s'intéresse aux taux d'intérêts, c'est de comprendre quel organe décide un peu des taux d'intérêts dans une zone économique. Si on s'intéresse à la France à la zone euro, l'organe finalement qui va décider des taux d'intérêt dans cette zone économique, c'est la banque centrale; chez nous la Banque centrale européenne la BCE. La BCE, elle a un objectif, un mandat, c'est la stabilité des prix la maîtrise de l'inflation. Suite à la crise de 2008, la BCE a entrepris un certain nombre de démarches, d'actions, pour finalement soulager l'économie et les acteurs économiques.
La première mesure qu'elle a prise, ça a été la baisse des taux directeurs. Ce sont les taux d'intérêts auxquels finalement se refinancent les banques et donc en baissant les taux directeurs, finalement, ça va soulager l'économie jusqu'aux entreprises et aux épargnants, aux investisseurs en règle générale. Ça, ça a été la première mesure. Les taux ont baissé à la suite de 2008, du fait finalement de la baisse des taux directeurs de la banque centrale.
Depuis quelques années, la banque centrale a ajouté à son arsenal en quelque sorte, de nouvelles mesures moins conventionnelles, on va dire, moins standards notamment ce qu'on appelle le quantitative easing qui a consisté à racheter sur le marché, massivement des obligations d'État et des obligations d'entreprises par la BCE et finalement ces achats massifs d'obligation, on parle vraiment de montants considérables, a contribué également à baisser les taux d'intérêts globalement en zone euro. Aujourd'hui, le contexte, quel est-il ? C'est qu'effectivement les taux maintenant sont installés en territoire négatif, on va dire tranquillement installés en territoire négatif. Si je prends un exemple que sans doute vous connaissez, l'État français aujourd'hui emprunte à des taux négatifs.
Aujourd'hui, lorsque vous êtes l'État français et que vous souhaitez emprunter sur les marchés à un horizon de 10 ans, finalement vous êtes payés pour emprunter. Vous remboursez moins finalement, que ce que vous avez emprunté. Les taux d'intérêt négatifs, ça veut dire ça et même jusqu'à 20 ans. A 20 ans, le taux d'intérêt français est nul. Si je prends peut-être un parallèle, un épargnant qui souhaite investir dans l'immobilier et qui fait un emprunt sur 20 ans, il va peut-être emprunter à 1,5 % et 2 %. C'est très bas, l'État français c'est 0 %. Elle emprunte gratuitement sur les marchés.
La situation aujourd'hui c'est celle-ci et la question que l'on peut se poser, c'est finalement, est-ce que ça va durer ?
Je ne peux pas répondre à cette question mais on a quand même quelques indices. La BCE a d'ores et déjà indiqué que la hausse des taux d'intérêts n'arriverait pas avant le premier semestre 2020. Déjà on a une année où les choses sont claires, les taux d'intérêts ne remonteront pas et de toute façon, la BCE est dans une situation pas si simple, l'équation est complexe, parce qu'aux États-Unis, la banque centrale, la Réserve fédérale américaine, elle a commencé à baisser ses taux.
C'est très délicat de vouloir remonter les taux dans une économie alors que dans une autre économie importante, les taux ont commencé à baisser. Sur le taux de change, ça a certaines implications fortes notamment.
Aujourd'hui, c'est très délicat pour la Banque Centrale de se remettre à remonter ses taux. Aujourd'hui le contexte, c'est qu'on est dans une période de taux bas et que ça risque de durer.
[00:05:07] Gilbert Roux : Taux bas, taux négatifs, qui vont durer dans le temps, quelles sont du coup, les conséquences pour les investisseurs ? Ce repli qu'on a constaté sur les livrets d'épargne depuis quelques semaines, quelques mois, est-ce que c'est quelque chose qui est inévitable finalement ?
[00:05:22] Serge Werlé : Sur les investisseurs, forcément ça a des conséquences immédiates mais, peut-être peut-on distinguer l'investisseur professionnel de l'investisseur particulier, l'épargnant. L'investisseur professionnel effectivement, il évolue aujourd'hui dans une période de taux négatif, mais si vous voulez, il évolue dans un monde cohérent où les taux d'intérêts globalement de l'économie sont négatifs. Ça signifie que lorsqu'il souhaite emprunter, il va emprunter à taux négatif, par contre lorsqu'il va placer, il va placer également à taux négatif. C'est un environnement cohérent qui est en ligne avec la réalité du marché, les taux d'intérêts sont négatifs.
Par ailleurs, les taux négatifs, ça n'empêche pas, ça n'a jamais empêché finalement pour un investisseur professionnel, un gérant de portefeuilles, de rechercher des opportunités. Il y a des taux d'intérêts qui sont négatifs et qui pourtant, sont des opportunités. Des instruments financiers qui peuvent offrir de belles perspectives quand bien même les taux d'intérêts sont négatifs. Ça c'est l'investisseur professionnel. Pour lui, les taux négatifs sont là, mais ça n'est pas réellement une révolution.
Puis après, il y a l'investisseur particulier, donc l'épargnant qui évolue je dirais, dans une sorte d'univers parallèle, une sorte de faille spatio-temporelle, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'investisseur particulier, il évolue encore dans un monde où les taux d'intérêts sont positifs, c'est très étonnant. Si je prends un exemple très concret, aujourd'hui, si vous êtes un particulier, que vous laissez dormir des capitaux, de l'argent sur votre compte courant, vous n'allez pas être rémunéré à un taux d'intérêts négatif ; par contre, un investisseur professionnel, lui va être taxé si jamais il laisse dormir les capitaux sur un compte, ça va fondre.
L'investisseur particulier lui, il va rester dans un mode de taux positif encore, où lorsqu'il place sur le livret A, il a du 0.75 et lorsqu'il place sur le fonds en euro d'une compagnie d'assurance, on est autour de 1.5. Donc 1.5, aujourd'hui, sans aucun risque, sans aucune volatilité, finalement c'est un rendement qui est très supérieur à ce que peut offrir le marché, donc c'est un rendement qui est excellent. Ça motive et ça peut expliquer cette collecte forte que l'on a sur les livrets défiscalisés et également, sur l'assurance vie.
[00:08:03] Gilbert Roux : Les partenaires CGP qui nous écoutent sur ce podcast ont pour habitude de proposer en majorité, des unités de compte et vous, vous êtes, on l'a dit tout à l'heure, le responsable de l'ingénierie financière pour BNP Paribas Cardif France. Du coup, la question arrive naturellement, c'est quelle est la conséquence sur l'offre Cardif aujourd'hui, en tout cas sur ce que nous proposons dans les unités de compte qui sont promues par nos partenaires CGP ?
[00:08:28] Serge Werlé : Aujourd'hui effectivement, le contexte économique est difficile mais je pense que ce serait intéressant de replacer l'offre Cardif dans son contexte et aujourd'hui, l'offre Cardif finalement, c'est ces deux piliers bien sûr. C'est le fonds en euro de Cardif donc c'est un fonds en euro qui je dirais, a très bien manœuvré la phase de baisse des taux d'intérêts. C'est un fonds en euro qui sert encore des taux de rendements qui sont encore dans la moyenne du marché et qui je dirais, est très bien positionné en termes de richesses latentes et de provisions pour les futures années. C'est un fonds en euro que je qualifierais de bonne facture, avec en plus la signature BNP Paribas. Le fonds en euro de Cardif c'est un atout important dans l'offre Cardif. Et puis après, il y a l'offre en unités de compte. L'offre en unités de compte aujourd'hui, chez Cardif, je pense que c'est une force. Vous avez une offre très diversifiée de supports en UC qui sont accessibles à travers les contrats Cardif ; des fonds en architecture ouverte. Des fonds, bien sûr, phares des grandes sociétés de gestion, mais également des fonds de sociétés de gestion un peu plus confidentielles, mais qui ont fait la preuve de leur performance. Vous avez une offre de fonds en immobilier qui va s'enrichir d'ailleurs.
Vous avez également des fonds de private equity qui vont arriver, des produits structurés, des ETF pour ceux qui veulent. Vous avez une offre en unités de compte qui est aujourd'hui, relativement large. Je dirais que c'est nécessaire aujourd'hui pour les CGP d'avoir avec Cardif, une offre large, justement pour identifier les solutions qui peuvent être les meilleures dans ce contexte où les taux d'intérêt sont bas. Chez Cardif, vous avez accès à une gamme de support en unités de compte qui est extrêmement large et où vous allez pouvoir chercher des pépites là où effectivement, les taux de marché sont négatifs.
[00:10:34] Gilbert Roux : Justement si je rebondis un peu sur les pépites auxquelles vous faites allusion. Si je suis un épargnant classique et que je veux investir dans les unités de compte, mais je veux quand même le faire de manière sécurisée. Est-ce que c'est encore possible aujourd'hui ?
[00:10:49] Serge Werlé : La sécurisation du capital, je ne dirais pas que c'est un concept qui est obsolète, dépassé, mais c'est de plus en plus difficile. Les taux d'intérêt sont négatifs, donc ça signifie concrètement que lorsque vous placez votre argent, finalement le rendement sans risque est négatif. Si vous ne voulez prendre aucun risque, ça signifie que vous acceptez une perte de capital. C'est ça que ça signifie. C'est de plus en plus difficile. Toutefois, on peut identifier des solutions, peut-être un peu plus poussées que les solutions standards, notamment en termes de produits structurés mais vous avez des solutions qui existent et qui permettent de protéger le capital.
Les fabricants de ces solutions ont bien conscience que les taux sont bas. Ils ont conscience que les épargnants recherchent la sécurisation, ça c'est clair, mais ils ont également conscience que le fonds en euro n'est pas un produit qui est accessible à 100 %. La preuve c'est qu'aujourd'hui les assureurs contraignent finalement les investissements entrant dans le fonds en euro. Il y a des solutions qui sont arrivées parce que le contexte imposait au fabricant de produit, d'aller trouver des alternatives au fonds en euros. Aujourd'hui effectivement, Cardif, notamment avec les équipes de la salle des marchés, ont identifié des solutions ultra sécurisées, ultra défensives qui se disent alternatives aux fonds en euro et qui permettent d'aller chercher la protection du capital.
Ce sont des choses qui existent et comme je le disais, ce sont des solutions peut-être un peu plus pointues, poussées mais, effectivement, elles existent et donc j'invite les CGP intéressés à contacter leur CPR (Chargé de Partenariat Régional).
[00:12:42] Gilbert Roux : Serge Werlé, on a bien compris que face à cette évolution de marché, de tendance, l'offre doit s'adapter et elle doit le faire assez rapidement, il doit y avoir une réactivité de la part de ceux qui proposent ces unités de compte. Est-ce qu'au jour d'aujourd'hui, on peut parler d'une tendance qui se dessine actuellement ou est-ce qu'il y a des nouvelles classes d'actifs qui sont en train d'émerger ? Est-ce qu'il y a de nouveaux produits en UC ? Vous avez un petit peu évoqué le sujet il y a quelques instants, est-ce qu'on peut développer ?
[00:13:37] Serge Werlé : Effectivement, on a vu apparaitre de nouveaux types de produit en unités de compte. Vous avez toute la gamme des produits qui se disent alternatives au fonds en euro, ça ce sont des produits qui sont nouveaux ; j'en parlais il y a deux minutes. Ces produits-là, attention. Nous invitons les CGP qui s'intéressent à ce type de produit, de vraiment regarder et finalement, de comprendre les produits et faire le tri, car parmi les alternatives au fonds en euros, vous avez des produits qui sont en réalité risqués. Il faut bien comprendre le risque, mais effectivement on a vu apparaitre des produits alternatifs ultra-sécurisés dans les gammes en UC.
Ensuite, sur les produits plus classiques, ce qui est intéressant de noter, c'est qu'on a vu apparaitre finalement des changements de méthodes. À une certaine époque, si vous alliez chercher des produits structurés avec des perspectives de rendement de l'ordre de 6 à 8 % par an, vous aviez une certaine formule, certains ingrédients au sein du produit. Je dirais qu'aujourd'hui, les ingrédients ont changé, de telle sorte à offrir toujours la même perspective de rendement, de 6 à 8 % par an, ce qui est très important mais les ingrédients du produit ont changé.
C'est-à-dire que vous avez l'impression d'avoir des produits qui sont comme avant, ils offrent les mêmes perspectives de rendement, vous vous rendez compte que derrière, le produit, il n'est pas exactement le même. Vous avez des produits qui sont arrivés dans la gamme ultra-sécurisée, il faut faire attention, mais également dans les produits standards, notamment les produits structurés qui sont chose commune en assurance vie, attention. Forcément les ingrédients ont changé et quelque part la dose de risque prise est plus importante sur ces produits-là.
Ensuite, vous avez bien sûr des fonds en immobilier depuis quelques mois, quelques années, qui se sont considérablement développés et qui vont probablement continuer à se développer, donc là Cardif fait le nécessaire pour justement offrir à ses CGP le maximum de support. Vous avez des fonds de private equity, donc des fonds qui étaient, à la base, principalement réservés aux investisseurs professionnels, mais qui se démocratisent et qui permettent de proposer à nos clients, des rendements en ligne avec le marché mais avec une volatilité beaucoup plus faible puisqu'on parle d'actions non cotées sur les marchés et donc finalement, moins volatiles, elles ne sont pas sensibles à la volatilité des marchés. Ça ce sont les fonds de private equity, et là aussi, Cardif est sur le point de lancer une offre très bientôt.
Je terminerais par une initiative que l'on a vue, un peu particulière. Vous savez qu'aujourd'hui tout le monde parle de l'immobilier, bien sûr. Tout le monde emprunte pour placer sur de l'immobilier, si vous prenez l'immobilier parisien c'est ce qui se passe par exemple. Certains fabricants ont eu l'idée de finalement packager cette stratégie d'investissement au sein d'un produit. Ce n'est pas un fonds immobilier classique, c'est un produit structuré où lorsque vous investissez 100, en réalité il y a 200 qui sont investis sur de l'immobilier et ça permet de doubler les performances de l'immobilier.
Effectivement le marché aujourd'hui s'est adapté et il y a beaucoup plus finalement, de solutions qui sont accessibles à nos partenaires et à nos clients, mais je dirais attention, il faut savoir faire le tri entre ce qui est bon et ce qui est moins bon.
[00:17:43] Gilbert Roux : Serge Werlé nous arrivons au terme de cet entretien. Nous avons bien compris que cette tendance baissière et tendance pratiquement négative, on le dit des taux, on va en quelque sorte la subir jusqu'à la fin du première semestre 2020, c'est ce que vous disiez tout à l'heure. Selon vous maintenant, comment tout ça va évoluer au-delà de ce semestre 2020 et puis pour conclure, quel est le rôle que doivent jouer nos partenaires CGP dans tout cela ?
[00:18:15] Serge Werlé : Comment les choses vont évoluer après le 1er semestre 2020 ? Écoutez, les spécialistes que l'on a chez Cardif nous disent : "écoutez, on sait aujourd'hui que la hausse des taux ça ne sera pas avant le premier semestre 2020 mais nous, nous avons la conviction, à la salle des marchés de Cardif, que ça ne sera pas avant plusieurs années". Comme je vous le disais, on est dans une période de taux négatif et ça risque de durer. Ça signifie qu'il faut préparer, je dirais, les CGP et il faut préparer aussi nos clients finalement, à ce qu'est cet univers nouveau. Comme je le disais, aujourd'hui, on est très content d'emprunter pour pas cher, à 20 ans, pour s'offrir un appartement à Paris mais on ne comprend pas forcement que lorsqu'on place, on place à des rendements qui sont négatifs ou nuls.
Il faut préparer nos clients et faire de la pédagogie pour finalement expliquer quel est ce nouveau schéma dans lequel nous investissons. Ensuite, quel est le rôle du CGP ? Aujourd'hui le contexte c'est le suivant : on a des taux qui sont négatifs et qui vont le rester très longtemps donc il faut se préparer à ça. Nous notre rôle chez Cardif, c'est de proposer à nos partenaires et à nos clients la gamme la plus qualitative et la plus large possible en unités de compte pour offrir un maximum de possibilités à nos partenaires et à nos clients. Ça c'est notre rôle chez Cardif. Et le rôle du CGP, il est essentiel parce que ça va être un, de faire de la pédagogie comme je le disais, mais de pouvoir sélectionner parmi cette gamme d'UC, les produits qui, en fonction du client, de son horizon d'investissement, sont les meilleurs. Ce rôle-là, il est d'autant plus, je dirais, critique et essentiel maintenant qu'on est dans un environnement de taux négatifs.
[00:20:16] Gilbert Roux : Merci Serge Werlé.
[00:20:19] Serge Werlé : Merci.